Le double-double de 18 points de Thomas Kennedy a permis aux Shooting Stars de Scarborough de remporter leur troisième victoire consécutive et de l'emporter 85-83 contre les BlackJacks d'Ottawa, mardi soir.

Le meilleur match en termes de points de la saison de l'ailier et son troisième double-double de la saison ont permis à son équipe de revenir à 0,500 et à une égalité pour la meilleure fiche de la conférence de l'Est. Aucun de ses paniers n'a été plus important que son slam emphatique sur son ami devenu adversaire, Kadre Gray.

« Le public a joué un rôle [dans le dunk gagnant] », a déclaré Kennedy. « Mais mon gars Kadre [Gray] joue aussi un rôle, ce gars-là peut jouer et s'élever. Je savais que je devais essayer d'aller plus haut que lui en est capable... J'ai eu de la chance et je suis allé un peu plus haut cette fois. »

C'est le duo Walker et Walker, composé de Kyree et David, qui s'est chargé de marquer comme soutien pour les Shooting Stars, avec respectivement 17 et 14 points et plus de 40 pour cent de réussite au tir.

De l'autre côté, c'est Deng Adel qui a mené avec ses 23 points. Malgré cette bonne soirée, l’ailier a eu sa part de difficultés, puisqu'il a commis sept des 26 revirements de son équipe. 

Kyree Walker était particulièrement fier de ce résultat, car il s'était fixé comme objectif personnel de limiter la production d'Adel.

« Deng [Adel] avait 14 points à la mi-temps et dans les vestiaires, j'ai dit à tous les entraîneurs que j'avais compris », a déclaré Walker. « Ce match était personnel pour moi, j'ai dit aux entraîneurs de ne plus changer... Je vais le garder et c'est ce que j'ai fait. »

Le premier quart de ce match s'est déroulé presque de la même façon que l'affrontement précédent entre ces deux équipes. Malgré avoir commis cinq revirements au cours de ce quart, Ottawa s’est retrouvé à prendre une avance de 27-18 avant le deuxième quart. Cela est dû en grande partie à la capacité de l'équipe à accélérer le rythme et à trouver des paniers de qualité, tout comme ils ont fait lors de la victoire précédente. Les BlackJacks ont été +7 sur les paniers de transition et n'ont raté que cinq tirs au cours du quart grâce à un excellent taux de réussite de 66 pour cent.

Ce qui a été différent pour Ottawa cette fois-ci, c'est qui a mené le bal, Adel ayant fait le plus de dégâts avec ses huit points au premier quart. L'ailier n'avait pas encore rejoint les BlackJacks la dernière fois que ces équipes se sont affrontées et il semblait déterminé à faire sentir sa présence dans ce match.

Comme ils ont l'habitude de le faire, les Shooting Stars ont continué à se battre pour garder les choses en main. Deux tirs à trois points de Kassius Robertson, suivis d'un panier de Danilo Djurcic, ont ramené l'avance, qui était de 13 à un moment donné, à cinq. Cependant, cette marge n'a pas bougé puisque Scarborough a commencé à donner le ballon de manière inhabituelle.

L'équipe la plus disciplinée de la ligue, qui ne commet que 11 revirements par match, a dépassé ce chiffre avec 13 revirements à la fin de la première demie, dont huit dans le deuxième quart. Les 14 points résultant de ces abandons ont permis aux Shooting Stars de tirer de l’arrière 45-37 à la mi-temps.

Cependant, Scarborough a terminé la partie en donnant à son public une bouffée d'optimisme grâce à une série de 8-2, ponctuée par un flotteur de Cat Barber à la dernière seconde.

Cet optimisme n'est pas resté en l’air puisque les Shooting Stars ont réussi à revenir dans le match tout au long du troisième quart. Après avoir tiré de l’arrière pendant la quasi-totalité du quart, les Shooting Stars ont réalisé une série de 16-4 pour terminer le quart avec deux points d'avance. David Walker, qui n'avait marqué que deux points en première demie, a pris le relais en inscrivant huit des dix derniers points de son équipe, qui menait 64-62 à l'entame du quatrième quart.

« J'ai vu l’anneau s'ouvrir », a déclaré David Walker. « C'est l'une de mes forces. Je n'ai pas arrêté d'attaquer et d'aller au rebord, c'est l'une de mes forces. »

Scarborough semblait prêt à remporter son troisième match d'affilé en commençant le dernier quart par une série de 12-4 menée par leur pivot du banc Thomas Kennedy. Il a marqué les six premiers paniers de l'équipe dans le quatrième quart et a également pris un rebond sur la route d'un double-double bien avant la fin du match, aidant son équipe à prendre une avance de 76-68 avec le temps du pointage cible à écouler.

N’étant pas inconnu aux remontées, les BlackJacks, qui ont déjà réalisé une remontée à deux chiffres une fois cette saison, semblaient prêts à récidiver. Ils ont commencé le dernier quart par une série de 17-4 pour se retrouver en tête 83-82 et à seulement deux points de mettre fin au match. 

Les deux équipes se sont ensuite échangées des possessions, sans qu'aucune ne parvienne à sceller la victoire, sous les yeux d'un public de Scarborough en délire. C'est Kennedy qui a dit à tout le monde qu'il était temps de rentrer à la maison en éliminant Adel et en s'élevant au-dessus de Gray pour le dunk de la victoire terminant le match 85-83.

Ce n'est pas seulement la capacité de Scarborough à capitaliser sur les revirements (25 points sur les revirements), c'est aussi leur présence à la planche. L'équipe est entrée dans la rencontre avec une moyenne d'un peu moins de 40 par match et a terminé à 48 et un +6 aux rebonds, tout en saisissant 19 rebonds sur le côté offensif. Sans surprise, l'équipe a généré 20 possessions supplémentaires grâce à ces rebonds et a marqué 16 points de seconde chance.

Aucune des deux équipes n'aura le temps de se détendre ou de s'attarder sur les résultats d'aujourd'hui, car les deux équipes reprennent leurs activités dans deux jours. Les BlackJacks se rendront à la maison pour affronter l'Alliance de Montréal jeudi, tandis que les Shooting Stars resteront à la maison pour accueillir les Stingers d'Edmonton. Le classement de la conférence de l'Est compte maintenant quatre équipes avec une fiche de 4-4, alors que la course à l’après-saison de la LECB et à la fin de semaine du Championnat de la LECB s'intensifie.

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